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   La Mutinerie du Cuirassé Potemkine
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Preço
R$ 50,00
La Mutinerie du Cuirassé Potemkine

 

Para quem gosta de história, este livro na língua francesa , editado em 1962, com 242 páginas traz diversas fotos em P&B do maior encouraçado da Marinha de Guerra da antiga Rússia. Livro em muito boa condição de conservação.

Le mardi 27 juin 1905, une mutinerie éclate à bord du Potemkine, le principal cuirassé de la flotte de guerre russe.
L`événement passe sur le moment presque inaperçu dans une Russie bouleversée par une première Révolution
et une guerre désastreuse contre le Japon. Il va néanmoins acquérir une notoriété mondiale et accéder au rang de mythe historique, par la vertu d`un film à lui consacré par le réalisateur Serge Eisenstein vingt ans plus tard.

Marine en crise

Mis en service deux ans plus tôt, le Potemkine compte environ 700 hommes, pour la plupart des paysans sans éducation, recrutés de force quelques mois plus tôt.
Tandis qu
`il effectue des exercices sur la mer Noire, au large d`Odessa, le cuirassé est ravitaillé comme de coutume en provisions. Au petit matin, les marins s`approchent des carcasses qui pendent sur le pont en attendant leur mise en cale et découvrent une viande en putréfaction, puante et truffée d`asticots.
C
`est l`indignation. Le médecin du bord examine la viande et affirme sentencieusement qu`elle est «comestible» sous réserve d`être simplement lavée avec du vinaigre !
Arrive l
`heure du déjeuner. Les cuisiniers amènent les marmites de bortsch, avec la viande bouillie. Cette fois, c`est l`explosion. Les marins refusent de manger. Alerté par le vacarme, le commandant les fait rassembler sur le pont et demande à ceux qui acceptent de manger la viande d`avancer de deux pas. Maladresse ! Seuls quelques vétérans obéissent. Les autres se tiennent cois.

Bafoué, le commandant se contente d
`annoncer que les marins n`auront rien d`autre à manger... Dans l`équipage figurent quelques militants révolutionnaires du parti social-démocrate. Leur chef Afatasy Matiouchenko se dit que voilà l`occasion de devancer l`insurrection générale. Il excite ses camarades à la révolte. Le ton monte.

Dérapage

Il semble que des matelots réfractaires se seraient rués dans l
`armurerie. En remontant sur le pont, l`un d`eux, le marin Vakoulinchouk, aurait menacé le second du navire et celui-ci l`aurait mortellement blessé d`un coup de pistolet.
Suite à ce coup de pistolet, l`équipage se mutine, quelque peu dépassé par les événements mais entraîné par Matiouchenko.
Tandis que huit officiers rejoignent les mutins, le commandant, le capitaine, le médecin et plusieurs autres officiers sont tués et jetés à la mer. Les mutins hissent le drapeau rouge de la révolution. Ils dirigent le cuirassé et son navire ravitailleur vers Odessa.
En entrant dans le port, les marins ne savent pas encore que la loi martiale y a été décrétée le matin même par le général Kokhanov suite à des grèves ouvrières. La veille, une manifestation a été sauvagement réprimée par la police et la cavalerie cosaque au prix de plusieurs centaines de morts.

Alliance entre marins et ouvriers 

Et au moment où les grévistes et les révolutionnaires désespèrent de pouvoir résister apparaît le Potemkine, arborant le drapeau rouge ! L`arrivée du navire ravit les meneurs qui montent à bord et font alliance avec leurs homologues du navire.
Le lendemain, le cadavre du marin Vakoulinchouk est porté en grande pompe à terre et exposé sur le port, sous un dais de toile grossière.
Il reçoit l`hommage ému d`une foule immense d`ouvriers et de révolutionnaires. La foule, surexcitée, monte l`escalier monumental de 22 mètres de large et 240 marches qui relie le port à la ville moderne. Le général Kokhanov fait donner deux détachements de Cosaques à cheval. Du sommet de l`escalier comme de sa base, les cavaliers massacrent à qui mieux mieux la foule désarmée, faisant des centaines de victimes, hommes, femmes, enfants. A la fin de la journée, sur le quai rouge de sang, l`on ne voit plus que les cadavres... et le dais dérisoire qui recouvre le corps du martyr Vakoulinchouk.

A bord du Potemkine, les marins hésitent à agir. Matiouchenko rencontre le général Kokhanov et obtient l`assurance que les funérailles de Vakoulinchouk pourront se dérouler dans le calme.
Le lendemain, une foule immense accompagne le marin à sa dernière demeure, drapeaux rouges en tête.
Mais à peine les funérailles sont-elles terminées que les soldats chargent la foule et tuent indistinctement hommes et femmes. A bord du Potemkine, c`est la consternation. Les marins bombardent le quartier-général établi dans le théâtre de la ville mais ils n`arrivent qu`à toucher des maisons peuplées d`innocents.
Pour les mutins, il n`y a plus rien à faire à Odessa.

Fin de partie

Le navire quitte la rade cependant que s`approche une flotte. Elle vient du port de guerre voisin de Sébastopol avec le projet de mettre à la raison les mutins. Les navires s`approchent du Potemkine mais celui-ci, sans tirer, passe entre eux, comme à la parade, les marins criant à l`attention de leurs camarades : «Vive la Révolution !» Les marins de la flotte répondent par des «Hourra !»
Prudents, les officiers choisissent de se replier. Mais le cuirassé Georges-le-Victorieux trouve le moyen de rejoindre le Potemkine, les meneurs révolutionnaires présents à son bord ayant réussi à retourner les marins et neutraliser les officiers.
Matiouchenko, qui n`en revient pas, se voit à la tête de trois navires de guerre.
Il revient vers Odessa avec l`idée d`entraîner la population dans la Révolution. Mais à bord du deuxième cuirassé, le vent tourne à nouveau et les marins se laissent convaincre de revenir à Sébastopol. Matiouchenko ordonne de faire feu sur eux. Touché, le Georges-le-Victorieux s`échoue sur la grève.
A bord du Potemkine, c`est bientôt le sauve-qui-peut. Le cuirassé regagne le large sous les yeux ébahis du général de la place d`Odessa. Ses soldats en profitent pour réprimer sauvagement la population qui a eu le front de les défier. Après une longue errance dans la mer Noire et malgré les objurgations de Matiouchenko, le Potemkine se dirige vers le port roumain de Constantza où les mutins obtiennent l`asile politique.

première Révolution et une guerre désastreuse contre le Japon. Il va néanmoins acquérir une notoriété mondiale et accéder au rang de mythe historique, par la vertu d`un film à lui consacré par le réalisateur Serge Eisenstein vingt ans plus tard.

Marine en crise

Mis en service deux ans plus tôt, le Potemkine compte environ 700 hommes, pour la plupart des paysans sans éducation, recrutés de force quelques mois plus tôt.
Tandis qu`il effectue des exercices sur la mer Noire, au large d`Odessa, le cuirassé est ravitaillé comme de coutume en provisions. Au petit matin, les marins s`approchent des carcasses qui pendent sur le pont en attendant leur mise en cale et découvrent une viande en putréfaction, puante et truffée d`asticots.
C`est l`indignation. Le médecin du bord examine la viande et affirme sentencieusement qu`elle est «comestible» sous réserve d`être simplement lavée avec du vinaigre !
Arrive l`heure du déjeuner. Les cuisiniers amènent les marmites de bortsch, avec la viande bouillie. Cette fois, c`est l`explosion. Les marins refusent de manger.
Alerté par le vacarme, le commandant les fait rassembler sur le pont et demande à ceux qui acceptent de manger la viande d`avancer de deux pas. Maladresse ! Seuls quelques vétérans obéissent. Les autres se tiennent cois.

Bafoué, le commandant se contente d`annoncer que les marins n`auront rien d`autre à manger... Dans l`équipage figurent quelques militants révolutionnaires du parti social-démocrate. Leur chef Afatasy Matiouchenko se dit que voilà l`occasion de devancer l`insurrection générale. Il excite ses camarades à la révolte. Le ton monte.

Dérapage

Il semble que des matelots réfractaires se seraient rués dans l`armurerie.
En remontant sur le pont, l`un d`eux, le marin Vakoulinchouk, aurait menacé le second du navire et celui-ci l`aurait mortellement blessé d`un coup de pistolet.
Suite à ce coup de pistolet, l`équipage se mutine, quelque peu dépassé par les événements mais entraîné par Matiouchenko.
Tandis que huit officiers rejoignent les mutins, le commandant, le capitaine, le médecin et plusieurs autres officiers sont tués et jetés à la mer. Les mutins hissent le drapeau rouge de la révolution. Ils dirigent le cuirassé et son navire ravitailleur vers Odessa.
En entrant dans le port, les marins ne savent pas encore que la loi martiale y a été décrétée le matin même par le général Kokhanov suite à des grèves ouvrières. La veille, une manifestation a été sauvagement réprimée par la police et la cavalerie cosaque au prix de plusieurs centaines de morts.

Alliance entre marins et ouvriers 

Et au moment où les grévistes et les révolutionnaires désespèrent de pouvoir résister apparaît le Potemkine, arborant le drapeau rouge ! L`arrivée du navire ravit les meneurs qui montent à bord et font alliance avec leurs homologues du navire.
Le lendemain, le cadavre du marin Vakoulinchouk est porté en grande pompe à terre et exposé sur le port, sous un dais de toile grossière.
Il reçoit l`hommage ému d`une foule immense d`ouvriers et de révolutionnaires. La foule, surexcitée, monte l`escalier monumental de 22 mètres de large et 240 marches qui relie le port à la ville moderne. Le général Kokhanov fait donner deux détachements de Cosaques à cheval. Du sommet de l`escalier comme de sa base, les cavaliers massacrent à qui mieux mieux la foule désarmée, faisant des centaines de victimes, hommes, femmes, enfants. A la fin de la journée, sur le quai rouge de sang, l`on ne voit plus que les cadavres... et le dais dérisoire qui recouvre le corps du martyr Vakoulinchouk.

A bord du Potemkine, les marins hésitent à agir. Matiouchenko rencontre le général Kokhanov et obtient l`assurance que les funérailles de Vakoulinchouk pourront se dérouler dans le calme.
Le lendemain, une foule immense accompagne le marin à sa dernière demeure, drapeaux rouges en tête.
Mais à peine les funérailles sont-elles terminées que les soldats chargent la foule et tuent indistinctement hommes et femmes. A bord du Potemkine, c`est la consternation. Les marins bombardent le quartier-général établi dans le théâtre de la ville mais ils n`arrivent qu`à toucher des maisons peuplées d`innocents.
Pour les mutins, il n`y a plus rien à faire à Odessa.

Fin de partie

Le navire quitte la rade cependant que s`approche une flotte. Elle vient du port de guerre voisin de Sébastopol avec le projet de mettre à la raison les mutins. Les navires s`approchent du Potemkine mais celui-ci, sans tirer, passe entre eux, comme à la parade, les marins criant à l`attention de leurs camarades : «Vive la Révolution !» Les marins de la flotte répondent par des «Hourra !»
Prudents, les officiers choisissent de se replier. Mais le cuirassé Georges-le-Victorieux trouve le moyen de rejoindre le Potemkine, les meneurs révolutionnaires présents à son bord ayant réussi à retourner les marins et neutraliser les officiers.
Matiouchenko, qui n`en revient pas, se voit à la tête de trois navires de guerre.
Il revient vers Odessa avec l`idée d`entraîner la population dans la Révolution. Mais à bord du deuxième cuirassé, le vent tourne à nouveau et les marins se laissent convaincre de revenir à Sébastopol. Matiouchenko ordonne de faire feu sur eux. Touché, le Georges-le-Victorieux s`échoue sur la grève.
A bord du Potemkine, c`est bientôt le sauve-qui-peut. Le cuirassé regagne le large sous les yeux ébahis du général de la place d`Odessa. Ses soldats en profitent pour réprimer sauvagement la population qui a eu le front de les défier. Après une longue errance dans la mer Noire et malgré les objurgations de Matiouchenko, le Potemkine se dirige vers le port roumain de Constantza où les mutins obtiennent l`asile politique.